Le Togo fait face à d’innombrables problèmes d’ordre social et le secteur de l’éducation n’est pas épargné. Des infrastructures, passant par les programmes enseignés aux enfants à l’insuffisance de ressources humaines (enseignants et professeurs), c’est un véritable souci majeur ; surtout à l’intérieur du pays. Dans les milieux reculés, les populations sont quasiment privées d’infrastructures écolières. Si elles existent, elles sont soit très vieilles ou alors sont faites à l’à peu près par les collectivités elles-mêmes.

Ce mépris des secteurs éducationnels engendre des conséquences qui s’avèrent quelques fois dangereuses. C’est ainsi que ce Lundi 29 Janvier à « Apéyéyé », une localité de l’intérieur du Togo, le mur en banco de l’école primaire « Apéyéyé-Bouto » qui sépare la salle de classe des Cours Élémentaires (C.E.) de celle des Cours Préparatoires (C.P.) s’est écroulé aux environs de 09h. Les élèves et leurs enseignants étaient à l’intérieur de ce que nous pouvons appeler des salles de classes. Les pierres ont brisé le tableau mobile des élèves de la classe de CP1. Le tableau était fixé sur des branches d’arbres enfoncées au sol  juste en dessous du mur. Il n’y a pas eu de blessés, mais cela aurait pu être un drame vu que les enfants étaient à l’intérieur.

Cet effondrement du mur est dû à l’ancienneté de ce dernier. Il avait été construit en banco, et de surcroît par les collectivités elles-mêmes, qui veulent offrir malgré les difficultés une éducation à leurs enfants.

Le Togo a d’énormes défis à relever dans le domaine de l’éducation. Comme on peut le remarquer sur les images, les élèves ne sont pas en uniforme à cause de l’incapacité de leurs parents à tout prendre en charge.

Le secteur de l’éducation au Togo doit être sérieusement repensé car, comme l’a dit le littéraire Haïtien Dantès Bellegarde, «tant vaut l’école, tant vaut la nation».

Xavier TETE