Les Togolais de la Diaspora représenteraient au bas mot 2 millions de têtes à travers la planète.  Si au moins  500 mille se retrouvaient dans une sorte de conglomérat ou d’Organisation non gouvernementale, et cotisaient 1€ ou 1$ chaque mois (nous disons bien un euro ou un dollar), alors nous accomplirions des prodiges sur la Terre de nos aïeux.

Que faisons-nous d’extraordinaire lorsque nous aidons ceux que nous aimons  (parents et amis)? Voici venue l’heure de mettre en place des projets économiques et sociaux visant les couches les plus démunies de nos populations.

Nous apportons déjà notre aide, lorsque nous transférons une partie du maigre fruit de notre labeur à nos familles sur le sol natal. Mais ce ne sont pas toutes les familles du Togo qui disposent  d’un rejeton à l’étranger.

Nous pensons à ces femmes, un bébé sur le dos, un autre dans le ventre, portant sur la tête une bassine de noix de coco, errant sous le soleil, dans les quartiers à la recherche de clients potentiels. Seigneur, quel calvaire ! Nous ne pouvons peut-être pas améliorer le sort de ces femmes ; en revanche, nous pouvons œuvrer en sorte que l’enfant dans le ventre puisse  naître dans un hôpital digne de ce nom et bénéficier plus tard de bonnes conditions inhérentes à son éducation et à sa formation.

Pour ce qui auraient quelque doute  sur la bonne utilisation de ces cotisations futures, nous tenons d’emblée à les rassurer :

1. Ce ne sont pas ceux qui émettent  ce projet  à l’appréciation de nous tous, qui seront nécessairement à la tête de cette sorte d’organisation internationale pour la Patrie. Nous voulons au gouvernail, des sages et des techniciens, les meilleurs cerveaux de nous tous… Peut-être bénévoles, pour pouvoir mettre tout le budget au service de nos populations les plus défavorisées.

2. Nous  regorgeons à travers la planète, d’experts  dans divers domaines, capables de nous  mettre au point un statut visant à prévoir d’éventuelles dérives dans la gestion de ce futur patrimoine commun. La première idée qui  vient à l’esprit serait d’opter pour un conseil d’administration  dont le président et le trésorier général  seraient élus en Assemblée générale. Nous attendons vos propositions pour la confection d’un statut comportant toutes les garanties de bonne gestion de ce patrimoine commun.

Forts de notre patriotisme et de notre détermination, nous pouvons rebâtir peu à peu le pays que certains ont contribué à détruire pendant cinquante ans.

Que tu sois aux Antilles, en Amérique du sud ou du nord, que tu vives en Europe, en Océanie, Togolais, Togolaise, viens, bâtissons la Cité.