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La Douche et le Coronavirus



Le Coronavirus (Sars-CoV-2) a été détecté pour la première fois à Wuhan en Chine, fin 2019. C’était dans un marché de Huanan où sont commercialisés des animaux exotiques et autres bestiaux et volatiles. La source de la pandémie serait donc animale selon des experts chinois. On indexe alors le pangolin, on soupçonne la chauve-souris. Peu de mois plus tard, cette hypothèse sera battue en brèche par d’autres spécialistes du monde médical. Nous apprendrons sur les réseaux sociaux, que le virus Covid-19 serait issu d’un laboratoire franco-chinois qui aurait par mégarde laissé propager le virus dans l’atmosphère de Wuhan en décembre 2019. Aujourd’hui l’épidémie de la Covid-19 poursuit sa progression à travers la planète. En France, on est en passe de comptabiliser 100.000 décès. Le Premier ministre, Jean Castex prévient : « L’heure n’est pas au relâchement de nos efforts ». Le gouvernement français a opté pour la fermeture des grands centres commerciaux (sauf partie alimentaire), et l’imposition d’un couvre-feu à partir de 18h, depuis deux semaines. L’hypothèse d’un reconfinement ne semble plus être d’actualité en Métropole ; en revanche dans l’archipel de Mayotte la forte circulation du variant sud-africain du virus a nécessité un confinement qui durera au minimum trois semaines.
La Covid-19 se transmet d’une personne contaminée, par émission de micro-gouttelettes salivaires à son interlocuteur ou à son voisin au cours d’une conversation. Mieux, la contamination est plus rapide lorsque le quidam sous l’emprise du Coronavirus, tousse ou éternue. (Nous sommes donc fixés : auparavant et en tout temps, dans nos discussions et surtout dans nos disputes, nous respirions sans le savoir les microgouttelettes saines ou infectées de notre vis- à-vis). Nous avons tendance à l’oublier, plusieurs maladies s’attrapent via la respiration, c’est le cas de la tuberculose. Une étude américaine a prouvé que la parole et la respiration sont des vecteurs parmi d’autres par lesquelles la Covid-19 transite.


Des vaccins contre le coronavirus livrés goutte à goutte.


La revue Annals of internal Medicine affirme que même sans développer la maladie, un quidam atteint du coronavirus Sars-CoV-2 demeure contagieux même si lui-même n’a pas développé les symptômes de la maladie. Il donne pour ainsi dire, en toute innocence, procuration à d’autres personnes de son entourage de procéder à l’incubation du mal. La période d’incubation du coronavirus s’étend entre 3 et 5 jours, parfois plus. Alors s’ensuivent en ordre dispersé : maux de tête, fièvre, éternuements, toux, fatigue, courbature, perte du goût et de l’odorat, diarrhée… Les variantes les plus graves de la Covid-19 provoquent des difficultés respiratoires et mènent le patient en hospitalisation et en réanimation. Les plus touchés par cette pandémie sont, grosso modo : les personnes du troisième âge, les femmes enceintes, les patients qui présentent une ou des pathologies chroniques (respiratoires, cardiovasculaires, etc.)

Début septembre 2020, le ministre de la Santé, Olivier Véran affirmait : « J’espère toujours pour la fin de l’année de bonnes nouvelles, au plus tard au printemps ». En effet, dès début janvier 2021, des millions de doses de vaccins sont livrés goutte à goutte, car dès les premiers jours de la pandémie les recherches de tests et de vaccins potentiels contre le coronavirus Sars-Cov-19 ont débuté dans plusieurs pays. Les spécialistes ont coutume d’affirmer que la mise au point d’un vaccin en général dure six-dix années. Le monde est donc agréablement surpris par la rapidité avec laquelle, les industries pharmaceutiques ont œuvré en vue d’aider les gouvernants dans l’éradication de cette maladie. Même que dès janvier 2020, en quelques heures, le vaccin de son labo a été déjà conçu, dixit le cofondateur de BioNTech. Ainsi, à partir de janvier 2021, en veux-tu en voilà, des vaccins dont l’efficacité reste à prouver font leur apparition. Après un accord peu ou prou rapide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de leur mise sur le marché, les gouvernements en commandent à la pelle. Le remède a pour nom celui de son fabriquant : AstraZeneca, BioNTech, Moderna, Pfizer… Pour inviter les plus récalcitrants, Olivier Véran, le ministre français de la Santé s’est fait vacciner devant les caméras de télévision. A propos justement du vaccin AstraZeneca, l’Afrique du Sud qui en avait commandé des tonnes de doses, vient de s’apercevoir en ce début-février, de l’inefficacité du produit sur le variant sud-africain du coronavirus. Pretoria a tout simplement suspendu son programme de vaccination. Car à en croire une étude d’une université de Johannesburg, le vaccin AstraZeneca n’offrirait qu’une protection de 22% contre le variant sud-africain. « Time is money », disent les Anglais. Ces derniers ont dû confondre vitesse et précipitation en ce qui concerne la fabrication. Seul le temps nous renseignera sur l’efficacité et les effets collatéraux des autres variantes de vaccins (chinois, américains…). L’Institut Pasteur français quant à lui, a jeté l’éponge durant cette course aux vaccins.


Gestes barrière et bonne douche.



Pour l’heure, il faut continuer à observer scrupuleusement les gestes barrière : l’usage du masque, tousser et éternuer dans le creux du coude, laver soigneusement les mains, éviter de se toucher le visage ! Cette dernière recommandation semble tout de même difficile à observer durant toute la journée. Ce qui pourrait compenser, serait de se laver le visage, et en conséquence ses différentes orifices (narines, yeux, bouche, oreilles) plusieurs fois dans la journée. En Afrique subsaharienne les habitants se lavent au moins deux fois par jour à cause de la chaleur. (Exception faite de l’Afrique du sud où, à Cap Town et Port Elizabeth : il fait entre 8° et 17°). D’ailleurs grâce au soleil, la vitamine D, celle qui booste le système immunitaire, est diffusée naturellement à profusion à toutes les populations : enfants ou vieillards. Les gens du troisième âge, en Afrique, ont cette chance de vivre à la maison avec leur progéniture. Là-bas, les vieux prennent au moins une douche dans la journée. En somme, le vieillard de ces pays pauvres de l’Afrique, est plus apte à affronter la Covid-19 qu’un vieil habitant d’un EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour personnes âgées dépendantes) en France.
LADEPÊCHE.fr a titré dans sa rubrique santé en août 2018 : « Dans les maisons de retraite, c’est en moyenne une douche par semaine été comme hiver». Dans les EHPAD, le personnel crie souvent au manque d’effectif. La conséquence logique en est la diminution de la fréquence de douches ou de bains en faveur des locataires de ces genres d’établissements. Pas besoin d’être un scientifique pour tirer la conclusion suivante : pendant que le virus circule sur les bras, les mains et le visage, une bonne douche est capable de stopper sa progression vers les yeux et les narines, puis vers la gorge et les poumons. Au regard des intérêts économiques en jeu, la coalition scientifique, économique et politique a omis de nous entretenir de la bonne vieille douche salutaire et moins onéreuse que l’achat de tonnes de vaccins.

Quoi qu’il en soit, on observe depuis février 2021, une légère baisse de la progression de la maladie. Au niveau mondial on comptait 740.000 nouveaux cas quotidiennement. Depuis quelques jours ce chiffre a chuté de manière significative : 420.000 ! Autre motif d’espoir, en deux semaines le chiffre des morts a baissé de 20%. Surtout ne pas relâcher l’effort de part et d’autre ; les scientifiques conseillent la prudence, car les nouveaux variants du SARS-CoV-2 sont plutôt durs à juguler.
T.G.T.

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