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La rentrée au Togo.

Voici la rentrée des classes avec sa cohorte de dépenses en frais de scolarité et en tenue kaki règlementaire. Au Togo, à chaque début d’année scolaire, les parents assistent bon gré mal gré à la remise de listes de fournitures. Contrairement au carnet ou bulletin scolaire qui parfois est caché par les enfants qui n’ont pas engrangé de bonnes notes en classe, la liste de fournitures est exhibée comme un trophée par la plupart d’entre eux. Parfois, les plus petits sont tout aussi surpris de constater que leur joie n’est pas partagée par le paternel ou la mère. C’est que la rentrée constitue sans aucun doute une sources de dépenses supplémentaires, toujours envisageables, mais pas  toujours pourvues. Quand arrive le moment, de nombreux parents se trouvent fort démunis. Surtout avec la flambée surprise des prix du carburant de cette année, les chefs et les mères de familles désargentés et  désorientés sont légions.

Comparaison n’est pas raison. En cette période difficile pour plusieurs milliers de familles togolaises qui ont du mal à boucler leur fin du mois, un pays fait rêver : la Suède, un pays où l’éducation est vraiment gratuite. Quelle chance pour les petites têtes blondes de Stockholm et d’autres localités de cet Etat européen niché entre la Finlande au nord, et la Norvège au sud. Dans ce royaume aux hivers rudes, à chaque début d’année scolaire, les enfants reviennent à la maison avec toutes leurs fournitures scolaires. Nul besoin d’acheter livres, cahiers, et autres stylos.  Même plus, des ordinateurs-portables sont prêtés aux élèves, et les voyages scolaires éventuels sont pris en charge par la commune.

A propos de communes, le gouvernement du Togo a organisé cette année un simulacre  d’élections locales. L’exemple d’organisation et de gestion à la suédoise serait un bon exemple à méditer, en lieu et place de la sempiternelle gabegie et de l’interprétation tendancieuse du fonctionnement des institutions. Pour les élus locaux de nos nouvelles communes, voici un exemple à ne pas suivre. En France, le 13 septembre, Patrick Balkany, le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a été interné à la prison de la Santé (Paris XIVe). Il est accusé entre autres de fraude fiscale à grande échelle. Le juge a exigé l’incarcération immédiate, « compte tenu de l’indéniable enracinement de M. Balkany, sur une longue période, dans une délinquance rémunératrice… ». Le Tribunal qualifie la fraude de « massive » – environ 4,3 millions d’euros d’impôt sur le revenu et sur la fortune que les époux Balkany se sont arrangés pour ne pas payer – est d’autant plus « intolérable » qu’elle est commise par « des personnes élues au suffrage universel pour incarner l’intérêt général. »

Les Échos de Bè (septembre 2019) ont mis en ligne sur la toile une interview d’un certain Adja Kossi Daniel. Ce dernier n’est autre que le  Président de l’association Plateforme228 de Bè.  Cette association modeste regroupe des anciens élèves d’une école primaire de la commune de Bè. Certains sont devenus de petits fonctionnaires, d’autres ouvriers ou artisans, mais chacun tente à son niveau, surtout en période de rentrée scolaire d’atténuer autant que se peut le misérabilisme dans lequel baigne leur ancienne école. Ils contribuent en donnant, qui quelques cahiers qui quelques crayons ou stylos devant servir aux jeunes nécessiteux de leur ancienne école chérie.

Et nous, filles et fils du Togo, dispatchés à travers la planète Terre, que faisons-nous pour alléger les souffrances de nos petits compatriotes. Parmi eux de très doués, mais parce que pauvres, ne pourront jamais terminer une scolarité normale. Parmi eux des centaines de milliers de filles intelligentes, qui jamais ne pourront sortir de l’ornière, parce que données trop tôt en mariage par des parents nécessiteux …

Non ! Nous n’allons pas vivre loin et mieux, pour enfin mourir inutiles. Il est temps de réagir : de mettre sur pied un vaste  mouvement associatif, en vue d’une sorte de plan Marshall destiné à couvrir plusieurs secteurs de la vie de nos populations, et principalement le domaine de l’éducation. Chers compatriotes des bonnes familles de notre terroir, si vous nous lisez, à bon entendeur…

EBOH, EDAH, EDEH, EDJEY, EDIGBE, EDHO, EDHORE, EDOUDJI, EDOUWOSSI, EDZE, EDZEBA, EFIO,  ÉFOÉ, EGAH, EGAGNON, EGALI, EGATO, EGBENYON, ÉGBUI, EGBODJI,  EGBOLOR, EGLINA, EGLO, EGOU, EHLI, EHLON, EHOR, EGBAKOU, EGOUN, ÉGBUI, EGLOU, EHLAN, EHLI, EHOKE, EHOR, EKLOU, EKLU, EKON, EKOE, EKOUÉ, EKPE, EKPLI, EKPETOU, EKPETU, EKPAYI, EKPEVI, ELENKONAWO, ELIDJRO, EPOU, ESSI, ESSESSI, ESSODJOLO,  ESSOHANAM, ESSOZIMNA, ESSIAKOU, ESSIALOM, ESSIBA, ESSOH, ESSOLISAM, ESSOZAN, ETCHRI, ETEY, ETIKO, ETODJI, ETOGLO, ETOGNON, ETOKA, ETOKE, ETOU, ETOUGA, ETSÈ, ETUVI, ENYO, EWAYI, EWLI, EWOHO, EWOMSAN, EWOVO, EYENA, EZA, EZI, EZINHOU, EZOTOU, EZOUFÉ…

 

 

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