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Pour la prospérité

Togolaise, Togolais de la Diaspora, tu le fais déjà, nous t’en remercions. Transferts faisant, tu assistes chaque mois pêle-mêle : père-mère, frères-sœurs, cousins et cousines restés au pays.

Mais tu peux faire davantage pour ton pays sans attendre l’avènement d’un hypothétique changement de régime politique. Pour faire avancer l’idéal démocratique, tu disposes aussi sans aucun doute d’autres moyens que les audios ou autres vidéos d’invectives intempestives sur les réseaux sociaux.

« Le Pape, combien de divisions ? » affirmait Staline en se gaussant du Pape Pie XII. Le chef de l’État soviétique savait que le Pape ne disposait d’aucun moyen pour le contraindre à tourner le dos au communisme et à l’embastillement sans procès des contestataires du régime soviétique. Le régime despotique togolais dit la même chose : « La Diaspora, combien de divisions ? »

À ce jour, la Diaspora togolaise, en majorité démocrate, ne dispose en commun d’aucun moyen financier destiné à se faire respecter par le gouvernement dictatorial en place. Si la Diaspora togolaise prise ensemble, pesait économiquement, les négociations entre le pouvoir en place et l’Opposition prendraient une autre tournure.

Ici, nous voulons d’abord plancher sur le bien-être économique et social de nos populations qui se paupérisent d’année en année. L’homme ne vit pas que de pain, aime-t-on à dire. Mais le pain demeure essentiel avant les autres éventuelles considérations sociales.

On nous a trop habitués en Afrique, à croire que le pouvoir politique mène au développement. Au Togo, nous voulons l’alternance ; les grandes puissances qui nous dirigent seront un jour ou l’autre, contraintes de nous l’octroyer. Mais le changement de régime ne nourrit pas son homme. Le plus grand démocrate du pays, – si encore les impérialistes lui permettent d’accéder au sommet de l’État – demeurera tel une belle fille qui ne peut donner que ce qu’elle a. Même en deux mandats, son gouvernement aura du mal à donner du travail au quart de la moitié de nos « Zémidjan » ; à transformer en véritables salles de classes les amas de paillotes dont les photos circulent sur les réseaux sociaux, à construire un seul hôpital digne de ce nom dans nos préfectures.

Gouverner en succédant à un long règne dictatorial n’est pas chose aisée. Les dettes dues à la corruption, à la gabegie, se sont accumulées. Mais la masse populaire qui attend tant la délivrance n’entendrait point ces explications de cette oreille. Elle voudra tout, et tout de suite. C’est là où la vigilance et la prévoyance de la Diaspora s’avèrent  importantes.

L’idée du jour est toute simple. Si nous arrivons par le biais de cette plateforme, ( ou d’une autre prônant la même idée) sincère, patriotique, démocratique, à rassembler le plus grand nombre de Togolaises et Togolais de l’étranger, nous pourrions faire beaucoup pour notre peuple.

Nos propositions

Primo : Un sondage pour comptabiliser le nombre de personnes adhérant à notre démarche de fédération des énergies.

Deuzio : Un congrès extraordinaire à Bruxelles, à Paris, à Montréal,  à Washington, ou ailleurs, pour travailler sur les organes visant à créer ce vaste mouvement économique et social.

Tertio : Élection d’un collectif de patriotes sages, de juristes, d’experts en finances, des capitaines d’industrie, en vue de la mise en œuvre et de la gestion de ce patrimoine commun. En plus du choix de la banque en adéquation de nos projets. Puis nous procéderons par des cotisations mensuelles. La base serait 1€ par personne/mois (ou  équivalent).

Nous espérons au minimum atteindre le chiffre de 100 mille Togolais de la Diaspora. Ce qui constituerait une bonne base, en vue du lancement de ce mouvement économique et social.

Togolaise, Togolais de la Diaspora, où que tu sois, ton peuple a besoin de toi !

 

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